jueves, febrero 08, 2007

FRENOS & CONTRAPESOS. Quinto Poder: la Internet
. Guillaume Grallet, Eric Mandonnet, Elise Karlin & Romain Rosso. "Enquête sur le cinquième pouvoir", L'Express

Desde hace ya mucho tiempo, tal vez incluso con la publicación en 1771 de The Constitution of England por Jean-Louis De Lolme (libro disponible en la magnífica biblioteca del Jockey Club en Buenos Aires), la prensa es considerada como el cuarto poder. Ahora se habla cada vez más de la Internet como del quinto poder.

L'Express propone en esta investigación un panorama de algunos puntos relativos a este "quinto poder" (en Mackinlay's intentaremos un seguimiento detallado). En Irán, dicen los investigadores franceses, la resistencia de los blogs frente al poder concentrado les ha valido el nombre de ... Bloguistán.

Il y eut la presse, érigée en quatrième pouvoir. Se mêlant de ce qui ne la regardait pas, elle modifiait et même contrecarrait les trois premiers: les pouvoirs législatif, exécutif ou judiciaire. C'est désormais l'appropriation du Net par des «émetteurs non autorisés» - ou même le grand public - qui bouscule toutes les institutions, et surtout leurs représentants.

Les dirigeants d'entreprise ne sont plus la seule voix de leur société; les candidats aux élections sont obligés de goûter à la démocratie en temps réel; les marques commerciales tombent de leur piédestal en moins d'une journée pour une rumeur en ligne. Les médias ne sont pas épargnés: ils ne sont plus les seuls à pouvoir informer et commenter, alors qu'il se crée un blog toutes les quatre secondes.

A chaque lever de soleil, le monde compte 100 000 nouveaux éditorialistes! Et que dire du milieu artistique, où chacun devient producteur avec la même facilité qu'il était autrefois spectateur? Bienvenue dans le cinquième pouvoir.

Après les armes et les urnes, à vos souris, citoyens! En prenant la parole grâce au Net, les électeurs ont l'impression de prendre - aussi - l'ascendant sur leurs élus. Ce sont toutes les règles du jeu politique qui vacillent. A l'image de l'élection présidentielle de 2002 en Corée du Sud, pays le plus connecté du monde: tous les observateurs s'accordent à dire qu'un site, OhmyNews, a joué un rôle décisif dans la victoire d'un avocat iconoclaste, Roh Moo-hyun.

C'est justement cette notion de vérité unique qu'Internet balaie violemment. Ce pouvoir-là ne prétend pas la détenir, mais d'abord la remettre en question. «En permettant des comparaisons, le Réseau réintroduit de la complexité dans l'appréhension de la réalité», observe Tariq Krim

«Le succès du blog provient d'abord du contexte de défiance généralisée à l'égard des trois pôles producteurs traditionnels d'information: politique, journalisme et publicité», souligne Carine Delrieu, sociologue chez MediaEdge, pour qui le Net ouvre, face à ce triptyque institutionnel, «un espace parallèle, lieu de déchiffrement fantasmatique de l'information officielle». Le self-media remplace les mass media.

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